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Victor

J’adooore les soufis

August 04, 2010 - Victor

Devant le Mini-Taj Mahal @Aurangabad.

Puisque j’ai quelques minutes de rab’ aujourd’hui, je vais essayer de pondre encore un petit quelque chose. Sans aller jusqu’a raconter Calcutta, la longue semaine que nous venons d’y passer et les millions de photos et anecdotes a trier pour eviter de vous servir une enorme bouillie, je vais modestement raconter un peu -tres peu- l’arret que nous avons fait a Aurangabad.


Seance de decoupage pour Clemence

C’est tres simple, il a plu tout le temps, ou presque. Aurangabad etant une petite ville, plus relais ferroviaire (et encore) qu’autre chose, les rues de terre se sont rapidement transformees en de terribles bourbiers, jetant chaque jour un sort definitif a un pantalon.

L’interet d’Aurangabad, c’est d’y visiter les fameuses grottes d’Ellora, ou se trouve en particulier le plus grand temple monolithique du monde… et il est plus qu’impressionnant. Une armee d’indiens a du creuser, raboter et sculpter un enorme bloc de roche pendant plus de 150 ans pour en arriver a ce temple immense. Un guide tres particulier, loin de nous detailler simplement les scenes depeintes sur les parois et nous gaver de details numeriques, nous emmene en reve avec l’aide des dieux indiens, a la recherche de ce que cache vraiment l’hindouisme et en eclaire la philosophie.

Le voila... Un seul gros caillou decoupe dans la falaise.

Mais c’est aussi une ville principalement musulmane, de longue date puisque des empereurs moghols y ont en leur temps erige de nombreuses mosquees; il y existe meme une petite replique du Taj Mahal, nomme Bibi-Ka-Maqbara et qui est la aussi un magnifique mausolee dedie a un membre de la famille imperiale.


Et… Apres 5h de bus cahotant vers une ville de taille plus importante mais encore plus terne sous la pluie, 12 heures d’attente en gare, nous voila repartis pour une trentaine d’heures de train, vers Calcutta. Comme vous voyez, aujourd’hui, comme promis, c’est le post-minute !

Seance chez le coiffeur...

Bientot, depart pour Calcutta...

Vendeurs ambulants dans le train

Pas confiance: on se menotte le sac au poignet.