breves de voyages II
May 05, 2010 - Simon
Victor a fait un tres bon ( et long ) travail pour vous decrire notre sejour dans la steppe, encore une fois je vous montre deux trois photos en plus et quelques impressions.
Mongomurte a ete une etape utile de transition entre UB et la steppe profonde. Elle nous a permis de pleinement realiser qu’un mongol qui ne sourit pas n’est pas forcement fache. Ils font juste peur au naturel. Meme si l’attente a ete un peu longue ( toujours, avant de partir dans la steppe ) plusieurs moment magiques ont emailles notre sejours labas. Notament une invitation a dejeuner chez Dama ( lui est toujours riant ) avec notament sa mere assise en belle habit traditionelle dans le salon et qui a un demi sourire et les yeux dans le vague. J’ai passe beaucoup de temps a me demander ou l’esprit de cette vielle dame au maintient tres noble et aux belles mains que l’on peut voire chez certaine personne agees peut bien voyager durant toutes ces apres-midi.
Le mot a du circuler pendant que nous prenions le the au lait sale parcequ’une bande de garcons nous attendait a la sortie pour voir Kristel traire les vaches. En faisant toujours un peu attention, meme si le chef de la bande ( a droite ) calmait bien toute sa troupe, j’ai fait tourner l’appareil photo. J’aime beaucoup les essais qui ont ete realises. En plus toutes les tentatives faisaient bien marrer tous le petit monde.
Deuxieme moment fort de cette premiere partie de sejour le Concert de Mongomurt. Un des jeunes sous la yourte m’expliquera mi fiere, mi jaloux que le garcon sur la video du concert que nous sommes en train de regarder etait un de ses camarades de classe. Sinon dans la salle tous les adultes au centre ont soit un grand sourrire, soit un air ou transparait une certaine incomprehension. Sur les cotes les filles et les garcons sont separes par une ou deux meres. Les filles prennent des airs detaches et les garcons osent se retourner une fois de tant en tant.
Au retour la nuit etait tombee, sans eclairage publique, un ciel etoilee qui nous recouvre comme une cloche et beaucoup de trous dans la route.
Premier jour magique entre le plat de patte prepare a partir de grandes gallettes, Shirney – a se moment la c’est encore juste un gros mongol particulierement imposant – qui me demande de lui verser lentement de l’eau sur la tete avec Victor qui profite de l’occasion pour faire de meme, des potes qui arrivent en moto, une bouteil de vodka et un comba de lutte.
A la fin de cette grande journee, Shirney m’annonce tres fierement que je peux dormir avec lui dans la yourte secondaire. En gros c’est celle dans laquelle le poile n’a pas chauffe de la journee et ou la nourriture pour vache fermente. Mais c’est aussi celle des mecs cools. Le deuxieme soir alors que nous venons de finir 2 bouteilles de vodka en jouant a la mushik – belotte mongol – tous les monde va se coucher, moi y compris. Mais non, Shirney et le maitre de maison debarquent alors que je viens de me mettre dans mon sac de couchage pour vider en 5 minute top chrono une troisieme bouteille. Victor et Kristel n’y ont vu que du feu en voyant le maitre de maison sortir 5 minutes et revenir comme si de rien n’y etait. Je ne comprend toujours pas l’interet de boire une bouteil a toute allure avant d’aller dormir – pour dormir – sinon que l’on paye sa geule de bois le lendemain matin. Enfin quand on est avec les cools.
Grands running gag du sejour, le fait que la prof d’anglais de Mongomurt nous est dit, en essayant presque de nous dissuader d’alle au camps d’ete, que labas les gens travaillent sans repit du matin au soir, qu’ils rentre a la nuit pour s’ecrouler de fatigue tout habille sur leur lit. Le programme d’une journnee dans la steppe est a quelques variantes pres : une heure de taf de 7 a 8 puis repos et dejeuner, une bouteille de vodka (optionnelle selon l’etat des stocks ), taf a moitie pete par la bouteille de 2 a 3h30, mushik, dernier coup de collier pour trier et rentrer les betes de 6 a 7.
La partie la plus amusante etait celle du diner des vaches a lait ou l’on pouvait admirer Victor courant et tappant les vaches ( je faisait parreille mais je ne me voyait pas ) pour empecher celle qui avait deja eu leur ecuelle de voler celle des autres.
Nous sommes arrive juste pendant la periode des naissances.Les soir les petits etait separe de leur mere et mis au chaud. Les courses apres les recalcitrant et les retrouvailles du matins font parti des beaux souvenirs.
Une autre parti de la famille est arrivee quelques jours apres nous, ce qui a donne lieu de grandes et belles ( et arrosees ) soirees. Sortir fumer au milieu de ces soirees, apres 3 ou 4 verres ( bol ) de vodka, sous un ciel etoile qui nous recouvre entierement en etant pris entre deux mondes, celui de la yourte ou 15 mongols se pichent violement et le mien en France a qui je ne pouvais m’empecher de pensee a ces moment la, reste le plus beaux souvenir de cette parti du sejour.
Le plaisir aussi des grandes balades que nous nous accordions apres la quantite astronomique de travail que nous abattions ( ce genre de running gag ). Passer une ou deux heures a laisser son esprit penser a differentes choses ou lire L’Orniere d’Herman Hesse en haut d’une colline qui donne une vue sur plusieur dizaines de kilometre de steppe.
Autoportrait a la moto. C’est quand meme un grand plaisir d’avoir des heures entieres sans occupations predefinies.
Seul petit bemole ( avec aussi sur la fin le fait de vouloir retouver une certaine liberte et surtout reprendre la route ), la condition cutanne de Victor qui nous inquitait un peu ( lui encore plus, meme si son calme etait apreciable, j’imagine qu’une majorite de compagnon de voyage aurait reclame de rentre )
Retout a UB, palais d’hivers avec une section taxidermie qui n’avait pas grand chose a faire la et de tres belles peintures et soieries boudhistes d’inspiration tibetaines.
Et le depart pour la Chine, l’espoir de trouver des temperatures plus clementes et la magie des trains de nuits ( qui traverse le desert de Gobi ).